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Sclérose en plaques progressive

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21 Février 2014

La Société canadienne de la SP et la Fondation pour la recherche scientifique sur la SP financent une étude sur le potentiel thérapeutique des lymphocytes B à hauteur de 3,6 M$

Toronto, le 18 février 2014 – La Société canadienne de la sclérose en plaques et la Fondation pour la recherche scientifique sur la sclérose en plaques octroient une subvention de 3,6 millions de dollars destinée à financer des travaux de recherche portant sur le rôle des lymphocytes B, un type de globules blancs du système immunitaire, dans le déclenchement et la progression de la sclérose en plaques. En collaboration avec l’Université McGill, l’Université de Montréal et l’Université de Toronto, des spécialistes de renommée mondiale en SP, les Drs Amit Bar-Or, Alexandre Prat et Jennifer Gommerman, auront recours à une méthode interdisciplinaire unique pour définir le rôle des lymphocytes B dans le contexte de la maladie. 

 Jusqu’ici, le milieu scientifique concluait que la SEP était attribuable aux lymphocytes T, autre type de globules blancs. La recherche a en effet montré que ces cellules s’attaquent par erreur à la myéline, gaine protectrice des fibres nerveuses du système nerveux central, l’exposant ainsi à un risque de détérioration. Cette observation a mené à la mise au point de traitements pouvant atténuer ou de contrer les effets des lymphocytes T destructeurs.

 Des études récentes ont toutefois révélé de nouvelles données : les traitements qui ciblent les lymphocytes B génèrent une amélioration spectaculaire chez les personnes atteintes de SP. De plus, des scientifiques ont constaté la présence de lymphocytes B dans des zones cérébrales associées à la forme progressive et invalidante de la SP, pour laquelle il n’existe encore aucun traitement. Ces travaux amènent maintenant les chercheurs à étudier de plus près les lymphocytes B.

 « À la lumière de résultats d’essais cliniques démontrant une diminution du nombre de lymphocytes B chez les personnes atteintes de la forme cyclique (poussées-rémissions) de la SP, la question n’est plus de savoir si les lymphocytes B jouent un rôle important dans le contexte de la SP, mais bien quel rôle elles jouent », précise le Dr Amit Bar-Or, chercheur clinicien de l’Institut et hôpital neurologique de Montréal, affilié à l’Université McGill. « Des membres de notre équipe ont récemment découvert qu’il existe de nombreux types de lymphocytes B humains. Certains favorisent l’inflammation, alors que d’autres peuvent la freiner. L’étude que nous mènerons permettra de mieux comprendre la SP et d’améliorer le traitement de cette maladie, en particulier sa forme progressive », souligne le chercheur.

 « Cette subvention nous donnera une occasion unique de mettre en commun les ressources et l’expertise scientifiques de trois grands centres de recherche du Canada, dans le cadre de notre étude sur le rôle des lymphocytes B dans le déclenchement de la SP », dit le Dr Alexandre Prat, neurologue et chercheur au Centre hospitalier de l’Université de Montréal, et professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Les Drs Bar-Or, Prat et Gommerman collaboreront à la collecte de données fondamentales sur le rôle des lymphocytes B dans l’évolution de la SP. Ces données leur fourniront des pistes quant à la cause de la SP et leur permettront d’évaluer le potentiel de traitements ciblant les lymphocytes B pour les patients atteints de la maladie, toutes formes confondues.

 « Notre équipe dispose d’un large éventail d’expertises, allant d’une vaste expérience clinique à un savoir étendu en immunologie. Grâce à nos travaux, nous atteindrons notre but : approfondir nos connaissances sur le rôle des lymphocytes B, de sorte qu’un jour, nous puissions mettre au point des traitements contre la forme progressive de la SP », dit la Dre Jennifer Gommerman, chercheuse et professeure agrégée de médecine à l’Université de Toronto.

« Nous sommes ravis de voir cette équipe de chercheurs mener une étude qui permettra non seulement de défricher de nouveaux territoires dans le domaine de la SP, mais aussi d’approfondir les connaissances sur cette maladie complexe qui, selon nous, peut être éradiquée », explique la Dre Karen Lee, vice-présidente des programmes de recherche de la Société canadienne de la SP.

 Par ailleurs, les Instituts de recherche en santé du Canada invitent les chercheurs à faire part de leur projet d’étude dans le cadre d’un Café scientifique des IRSC qui aura lieu le 18 février à Toronto. Les Cafés scientifiques permettent au grand public d’interagir avec des spécialistes. Pour en apprendre davantage sur le sujet, visitez le site Web du Café Scientifique.

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À propos de la sclérose en plaques et de la Société canadienne de la SP
Le Canada affiche le plus fort taux de sclérose en plaques du monde. La sclérose en plaques (SP) est une maladie souvent invalidante du système nerveux central, qui comprend le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques. C’est l’affection neurologique la plus répandue chez les jeunes adultes du Canada. Elle se manifeste le plus souvent chez des personnes de 15 à 40 ans, qui en subiront les effets imprévisibles toute leur vie. La Société canadienne de la SP offre des services aux personnes atteintes de SP et à leur famille, et subventionne la recherche dont l’objectif est de trouver la cause et le remède de cette maladie. Pour faire un don ou en apprendre davantage, visitez scleroseenplaques.ca ou composez le 1 800 268‑7582.

À propos de la Fondation pour la recherche scientifique sur la sclérose en plaques
La Fondation pour la recherche scientifique sur la SP finance de vastes études coopératives multicentriques et innovatrices qui favoriseront des percées majeures dans le domaine de la sclérose en plaques. Ressource canadienne unique, la Fondation tire la plus grande partie de ses fonds de la Société canadienne de la SP.

 

Le Neuro
L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro – est un centre médical universitaire unique qui se consacre aux neurosciences. Fondé en 1934 par l’éminent Dr Wilder Penfield, le Neuro est reconnu dans le monde entier pour sa façon d’intégrer la recherche, ses soins aux patients prodigués avec compassion et pour sa formation avancée, éléments essentiels aux progrès de la science et de la médecine. Le Neuro est un institut de recherche et d’enseignement de l’Université McGill qui forme l’assise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill. Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file mondiaux en neurosciences cellulaires et moléculaires, en imagerie cérébrale, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l’étude et le traitement de l’épilepsie, de la sclérose en plaques et des troubles neuromusculaires. Pour en apprendre davantage : leneuro.com.

 

À propos du CHUM, votre partenaire de santé et de mieux-être

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) offre prioritairement des soins surspécialisés à une clientèle adulte régionale et suprarégionale dans toutes les spécialités médicales reconnues au Québec. Il est le principal pôle de développement et de transfert des connaissances par ses activités intégrées de soins, d’enseignement, de recherche, d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé, ainsi que de qualité, de promotion de la santé et d’expérience patient. Dès 2016, le CHUM offrira une expérience hospitalière renouvelée dans ses nouvelles installations au centre-ville de Montréal. Le CHUM est un membre actif du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de l’Université de Montréal. chumontreal.qc.ca

 

À propos de la Faculté de médecine de l’Université de Toronto

La Faculté de médecine de l’Université de Toronto est au cœur des grands réseaux internationaux de recherche biomédicale, d’enseignement et de soins cliniques. Forte de ses neuf hôpitaux et instituts de recherche affiliés et de ses 18 hôpitaux communautaires et cliniques de soins affiliés, elle s’avère un centre de recherche exceptionnel offrant des possibilités uniques aux 6800 membres de son corps professoral et à ses plus de 8000 étudiants de tous les niveaux. Près de la moitié des médecins de l’Ontario et le quart de tous les titulaires de doctorat en sciences de la santé et en sciences biomédicales du Canada ont reçu leur formation à la Faculté de médecine de l’Université de Toronto, qui figure parmi les meilleures du monde.

 

RENSEIGNEMENTS :

Lindsay Gulin
Société canadienne de la SP
416-922-6600, poste 3245 
lindsay.gulin@mssociety.ca

Isabelle Lavigne
Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)
514-890-8000, poste 15380
514-860-7110 (téléavertisseur)
isabelle.lavigne.chum@ssss.gouv.qc.ca

 

Anita Kar
L’Institut et Hôpital neurologiques de Montréal
(Le Neuro)
514-398-3376
anita.kar@mcgill.ca

Suniya Kukaswadia
Faculté de médecine de l’Université de Toronto
416-978-7752
suniya.kukaswadia@utoronto.ca


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