Plus de 800 personnes ont pu vivre une expérience immersive à l’intérieur d’un côlon géant dans le cadre de la journée de sensibilisation au cancer du côlon présentée en collaboration avec Cancer colorectal Canada et la Fondation Virage.
Pour briser les tabous et permettre au grand public d’en apprendre davantage sur cette maladie, les participants ont pu visiter l’intérieur d’un côlon gonflable géant d’une longueur de 40 pieds de long par 8 pieds de haut. Cette exposition multimédia ludique et pédagogique présente les maladies qui touchent le côlon humain, notamment le cancer colorectal, et permet de mieux comprendre comment évoluent les différentes lésions, dont des polypes et diverticules.
Des infirmières en endoscopie ont présenté le déroulement d’une colonoscopie ainsi que les instruments utilisés. Une équipe multidisciplinaire provenant de l’oncologie et de la gastroentérologie ainsi que des représentants de groupes d’entraide étaient aussi sur place pour répondre aux questions et sensibiliser le public en ce a trait aux facteurs de risques, les traitements possibles et moyens de dépistage.
QUELQUES FAITS SUR LE CANCER COLORECTAL
Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent et répandu au Canada. Pour les hommes, il représente 14,5 % de tous les nouveaux cas de cancer et 11,6 % chez les femmes. Toutefois si celui-ci est détecté tôt, les chances de rémissions sont bonnes, d’où l’importance d’un dépistage précoce. On estime qu'en 2017, il y a eu environ 26 800 nouveaux diagnostics de cancer colorectal (environ 14 900 (55,6%) hommes et 11 900 (44,4%) femmes) de cancer colorectal au Canada.
POURQUOI RAPPELER L’IMPORTANCE DU DÉPISTAGE?
Un dépistage précoce peut faire toute la différence dans le parcours de soin. « Un homme sur 13 et une femme sur 16 développeront au cours de leur vie un cancer colorectal. La prévention et le dépistage précoce font toute la différence au niveau de la guérison. Un cancer du côlon détecté à un stade précoce est totalement guérissable et les traitements sont beaucoup moins agressifs. Passer un test de dépistage à compter de 50 ans ou si on est une personne à risque devrait être un geste automatique au même titre qu’une mammographie ou qu’un examen de la prostate. Il n’y a aucune honte à prendre soin de son côlon! », mentionne Dre Carole Richard, chef du service de chirurgie digestive au CHUM.
Pour en savoir plus sur le cancer colorectal visitez le www.chumontreal.qc.ca/patients/cicc ou sur www.colorectalcancercanada.com